Les enfants des écoles de Grenoble vont à nouveau pouvoir manger à la cantine. La grève à la cuisine centrale de Grenoble s'est achevée ce mercredi 5 juillet 2017. Depuis près d'une semaine, les enfants étaient au régime sandwitch.
Finis les repas froids et les sandwiches. Les écoliers de Grenoble vont pouvoir à nouveau bénéficier d'un repas chaud à partir de ce mercredi 5 juillet 2017. Les cantines scolaires sont à nouveau approvisionnées. La grève à la cuisine centrale déclenchée depuis une semaine s'est achevée. La ville de Grenoble s'est engagée à "dé-précariser" les emplois "à chaque fois que c'est possible".
Un simple SMS pour prévenir les parents
C'est pas un simple SMS que beaucoup de parents avaient été alertés jeudi dernier : "Urgent aujourd’hui - Problème de livraison des repas de la cantine. Prévoir un repas froid". Un simple SMS, reçu parfois tardivement, pour annoncer qu'il n'y aurait pas de cantine. Le conflit venait d'éclater à la cuisine centrale et il devait durer près d'une semaine.
En grève depuis la veille, le mercredi 28 juin, une partie des agents de la cuisine centrale, a choisi de bloquer la sortie des camions de livraison dès le jeudi. Conséquence : pas d'approvisionnement pour les crèches, les centres de loisirs, les écoles maternelles et élémentaires. Les foyers de retraités et les personnes âgées dépendantes n'étaient en revanche pas concernés.
A l'origine du conflit selon le syndicat Sud, "une pression permanente" pour les employés chargés de préparer 11 500 repas par jour "dans une cuisine prévue pour 8000 repas". Autres griefs pointés par les grévistes : des locaux "trop exigus", du matériel "défectueux" mais aussi un management "autoritaire et clientéliste".
La fin de la grève annoncée par communiquée ce matin
Dans un communiqué publié ce mercredi 5 juillet, la municipalité de Grenoble annonce la fin du mouvement de grève. "Après constat de la liberté de circulation rétablie, une délégation de SUD a été reçue. Des réponses ont pu être fournies sur tous les points abordés, la Ville confirmant sa volonté de continuer à travailler à l’amélioration des conditions de travail, à l’adaptation de l’outil de travail aux effectifs croissants dans les écoles, à la formation des personnels." Et de poursuivre : "La volonté de la Ville de dé-précariser les emplois à chaque fois que c’est possible a été illustrée par l’examen de 5 cas précis où les procédures internes garantissant transparence et équité étaient en cours. Enfin, il a été décidé de transformer un poste de renfort en emploi permanent à la logistique".