Ce samedi 1er février, environ 2500 à 3000 personnes ont défilé dans les rues de Grenoble pour appeler à agir contre le réchauffement climatique. Une vingtaine d'activistes a également réaliser un happening pour dénoncer les investissements de la Société Générale dans le gaz de schiste.
Jeunes et moins jeunes, ils étaient nombreux ce samedi 1er février, à marcher dans les rues de Grenoble pour appeler à l'action contre le réchauffement climatique et pour la préservation de l'environnement. Environ 3000 personnes étaient présentes entre 13h30 et 15h00.
Le cortège a réalisé une minute d'arrêt et de silence en mémoire des animaux morts dans les incendies australiens.
Une vingtaine d'activistes d'Action Non-Violente COP21 ont réalisé un happening durant la marche. Ils ont couvert les murs d'une agence de la Société Générale, place Victor Hugo, de traces de mains en peinture rouge et ont collé des affiches "pour dénoncer les soutiens financiers massifs de la banque au gaz de schiste et l’appeler à se désengager du projet Rio Grande LNG aux Etats-Unis", assure le groupe dans un communiqué.
Vers 16h00, une centaine de manifestants se sont ensuite dirigés vers les anciennes usines Neyrpic, à Saint-Martin-d'Hères pour protester contre leur transformation en centre commercial. "Un centre commercial construit = un centre-ville détruit" peut-on lire sur certaines pancartes. Le cortège a été bloqué par un cordon de gendarmes mobiles devant Polytech.