Ils étaient près d'une centaine ce samedi 7 juillet aux pieds de Palais de justice à manifester leur colère et à réclamer un nouveau procès, en appel, pour la mort de Parysse; ils n'admettent pas que la mère de la fillette, poursuivie pour non-dénonciation de crime ait été acquittée.
La circulation du tram et des voitures a été totalement interrompue de 14 heures à 15h30 avenue Pierre Semard. C'est au pied du palais de justice de Grenoble que les proches du père et du grand-père de la petite Parysse ont tenu à manifester leur colère après le verdit rendu mercredi dernier aux Assises de l'Isère.
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Le beau-père de la fillette a été condamné à 15 ans de prison pour "coups mortels aggravés" sur Parysse, décédée le 9 décembre 2015 aux urgences, des suites du syndrôme du bébé secoué. Le procureur avait requis 20 ans d'emprisonnement à son encontre.
Il avait requis 3 ans de prison à l'encontre de la mère de la fillette, poursuivie pour non-dénonciation de crime, mais finalement acquittée par les jurés.
Un acquittement que la famille du père de l'enfant n'admet pas. des heurts avaient d'ailleurs éclaté dans l'enceinte du tribunal à l'énoncé du verdit.
Aujourd'hui, Ils réclament "de nouveaux jurés, un nouveau procès".
Aux Assises, seul le parquet général peut faire appel, dans un délai de 10 jours après le verdict.
"Nous voulons que justice soit faite" explique le grand-père de Parysse qui estime que la responsabilité de Maeva, son ex belle-fille, a été minimisé dans cette affaire alors qu'elle avait même menti dans un 1er temps sur ce qui s'était passé, pour couvrir son nouveau compagnon.(...) nous espérons que le procureur nous entende et fasse appel"
© Isabelle Guyader
Au bout d'une heure et demi, et quelques parlementations avec les forces de l'ordre, la communauté des gens du voyage a finalement libéré les accès mais a averti " s'il n'y a pas appel, nous reviendrons".