Une dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites se prépare à Grenoble. Le mardi 28 mars, les transports en commun seront perturbés et des barrages routiers sont attendus en début de matinée. L’après-midi, le cortège débutera sa marche à 14 heures au départ de la gare.
Avec 56 000 manifestants à Grenoble le 23 mars, la dernière journée de mobilisation a battu un record de fréquentation selon les syndicats. Ces derniers espèrent voir une foule encore plus nombreuse déambuler ce mardi.
L’intersyndicale donne rendez-vous aux manifestants à 14 heures devant la gare. Le cortège se dirigera ensuite cours Jean Jaurès, puis boulevard Foch, avant d’occuper la place Verdun jusqu’à 19 heures.
Des transports en commun perturbés
Côté transports en commun, les usagers devront s’attendre à de nouvelles perturbations. La M Tag a annoncé que les tramways et les bus circuleront selon des horaires réduits :
- Un tram toutes les 4/5 minutes pour la ligne A ;
- Un tram toutes les 5 minutes pour la ligne B ;
- Un tram toutes les 7 minutes pour la ligne C ;
- Un tram toutes les 15 minutes pour la ligne D ;
- Un tram toutes les 8 minutes pour la ligne E.
À l'échelle nationale, la SNCF averti qu’un "trafic fortement perturbé" est attendu. Les prévisions détaillées seront annoncées à 17 heures ce lundi. La direction recommande toutefois aux voyageurs qui le peuvent de reporter ou d'annuler leurs déplacements prévus le 28 mars.
Des barrages filtrants aux entrées de Grenoble
Les automobilistes ne seront pas épargnés par la mobilisation. Le site Démosphère, qui se définit comme "un agenda militant dans le cadre du mouvement social contre les retraites", recense plusieurs barrages aux abords de la ville. Deux opérations de "tractages filtrants" seront organisées dès 7 heures du matin côté Porte de France, et côté Meylan.
Vers 10 heures, des ralentissements seront à prévoir au sud de Grenoble. Une "casserolade déambulatoire" aura lieu dans les quartiers Villeneuve, Malherbe, Village Olympique et Vigny-Musset pour "appeler à faire débrayer les quartiers contre la réforme des retraites".