En grève depuis ce mardi, les éboueurs de la métropole de Grenoble réclament une augmentation des salaires et de meilleures conditions de travail. Après une tentative de dialogue ratée avec la métropole, les agents comptent poursuivre le mouvement.
Quatrième jour de grève des agents de la métropole et déjà, les poubelles commencent à s'entasser sur les trottoirs. Les éboueurs estiment ne pas avoir été entendus par la métropole et comptent durcir le mouvement
Dénonçant des informations erronées de la part de la métropole, les agents assurent continuer à faire tourner le four et à laisser passer les déchets hospitaliers.
Pour Jean Philippe-Garrido, le secrétaire général FO du département, l’objectif de la métropole est clairement de "casser le mouvement". Après une première intervention des forces de l’ordre sur le site d’Athanor ce mercredi, les grévistes ont réinvesti les lieux.
De son côté, la métropole assure prendre "toutes les dispositions pour rétablir le service public dès que possible".
La métropole a fait appel à l’entreprise Pizzorno pour assurer des tournées mais le syndicaliste assure que les agents mobilisés ne laisseront passer aucun camion de l’entreprise.
Toujours selon Jean-Philippe Garrido, la métropole a fait appel cette nuit à une grue pour enlever un camion bloqué par les grévistes sur le site de la Vizille.
Les éboueurs bloquaient plusieurs sites depuis le mardi 21 mars pour réclamer une augmentation et protester contre leurs conditions de travail. Ils réclamaient notamment une hausse de salaire de 200 euros et l’embauche d’intérimaires. Les agents sont également inquiets pour leur santé et réclament un meilleur suivi médical.
La mobilisation devrait se poursuivre dans les jours qui viennent. Le syndicaliste réitère son appel aux usagers à déposer leurs ordures devant les bâtiments de la collectivité.