C'est la belle surprise des travaux de végétalisation de la place : des poteries antiques ont été découvertes dont une amphore, en très bon état.
C'est une petite cruche, pas plus grande qu'un vase que tient Annick Clavier entre ses mains. La conservatrice du patrimoine du département de l'Isère la considère comme la plus belle pièce déterrée par les archéologues qui se sont lancés à l'assaut de la place Grenette, dans le centre ville de Grenoble (Isère).
La poterie, visiblement intacte, daterait du Ier, IIe ou IIIe siècle après Jésus-Christ. Il était considéré en premier lieu et à tort, qu'il s'agissait d'une urne funéraire. Des analyses sont en cours afin de déterminer son origine et son utilisation exacte. A priori, elle aurait été moulée pour servir de l'eau ou du vin.
Elle a été déterrée peu après le début des travaux de végétalisation de la place lancés ce 15 janvier 2018. Elle se trouvait à 1 mètre 20 de profondeur, dans l'une des tranchées creusées pour planter des arbres. Selon les archéologues, le sous-sol de la place, située près de l'enceinte romaine, est un dépotoir de poteries.