"Il n’y a pas de prérequis" : pour soigner les animaux sauvages blessés, le Tichodrome recherche des bénévoles cet été

Le Tichodrome de l'Isère, centre de soins pour la faune sauvage, a besoin de bénévoles pour soigner et s'occuper des animaux cet été. Aucun prérequis n'est demandé, les personnes volontaires seront formées pendant une semaine sur place.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Seul centre de soins pour la faune sauvage en Isère, le Tichodrome, basé au Gua, recherche des bénévoles pour la période estivale, et notamment pour les mois de juin et juillet.

Jusqu'à cinq bénévoles recherchés pour l'été

"On recherche entre quatre et cinq personnes. Il n’y a pas de prérequis, les personnes seront formées ici pendant une semaine. Il faut juste être en bonne forme physiquement, car c’est un travail qui demande beaucoup d’énergie", nous dit Manon Moutenet, en charge de la médiation au Tichodrome. 

Les bénévoles auront pour mission le soin des animaux, la médication, leur alimentation, mais aussi le nettoyage des cages.

Une trentaine d’animaux accueillis chaque jour

L’été, l’activité du Tichodrome est beaucoup plus intense. Les appels sont beaucoup plus nombreux, allant jusqu'à une centaine par jour pour une trentaine d’animaux accueillis. Chaque année, le Tichodrome soigne entre 1 800 et 2 000 animaux sauvages, dont une grande majorité l'été. Hérissons, martinets, écureuils, rapaces, rongeurs : le centre prend en charge des dizaines d’espèces de mammifères et d’oiseaux. 

"Au printemps, il y a la naissance des petits. Ils sortent du nid et se retrouvent vite en danger, car ils n’ont pas la capacité de se débrouiller tout seuls. Il y a aussi beaucoup de prédation par les chats, car ils sortent plus et enfin, à cause des canicules, il y a beaucoup d’oisillons qui tombent de leur nid", explique Manon Moutenet.

En haute saison, vingt à trente personnes se relaient toute la journée pour soigner et nourrir ces animaux. Si vous êtes intéressés par cette mission de bénévolat, vous pouvez contacter le tichodrome par téléphone au 04 57 13 69 47 ou par mail à tichoecovol@gmail.com.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information