Isère : les décrocheurs du portrait d'Emmanuel Macron de la mairie de Poisat seront jugés lundi au Tribunal de Grenoble

À Poisat (Isère), deux militants d'Alternatiba avaient refusé qu'on prélève leur ADN après avoir décroché le portrait d'Emmanuel Macron à la mairie de Poisat le 3 avril dernier. Ils seront jugés lundi 4 novembre au Tribunal de grande instance de Grenoble. 

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À Poisat (Isère) ils avaient refusé qu'on prélève leur ADN. Plusieurs militants d'Alternatiba avaient décroché, le 3 avril dernier, le portrait d'Emmanuel Macron fixé sur les murs de la mairie. Des actes similaires avaient été menés dans plusieurs mairies de France à la même période par les associations ANV Cop 21 et Alternatiba. Selon les mots des activistes, cet acte symbolique avait pour but de "laisser dans chaque mairie ce vide illustrant si bien sa politique réelle face au péril climatique et à l’urgence sociale". 
 


Lundi 4 octobre, les deux militants isérois d'Alternatiba seront jugés au Tribunal de grande instance de Grenoble. 
 

Une réponse "innaceptable"

En février 2019, les militants de l'association ANV Cop21 décrochaient les premiers portraits du Président de la république dans plusieurs mairies de France. Ces actes ont été perpetrés en réaction à la réponse jugée "innacceptable" du gouvernement face la pétition "L’Affaire du siècle" signée par plus de 2 millions de personnes. Rendue publique le 15 février 2019, cette réponse avait convaincu les militants "qu’il n’y aurait aucun changement de cap de la part du gouvernement français en matière de lutte contre le dérèglement et les risques d’emballement du climat".

Parmi les nombreux procès, certains décrocheurs ont été jugés coupables avec pour certains, de lourdes amandes à la clef - jusqu'à 2.000 euros pour certains prévenus. Mais d'autres ont été relaxés comme à Lyon “au bénéfice de l’état de nécessité pour motif légitime” ou encore à Strasbourg. "Un jugement historique pour le mouvement climat", d'après les militants. 

Les deux décrocheurs reviennent sur ce refus de donner leur ADN dans cette interview accordée à France 3




 
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