Alors que le couvre-feu avancé à 18 heures entrait en vigueur, une soirée clandestine était organisée ce samedi 17 janvier dans un hangar situé à Saint-Martin-d'Hères, dans la banlieue de Grenoble. La police a mis fin à la fête. 38 personnes ont été verbalisées, trois placées en garde à vue.
Quelques heures après la généralisation d'un couvre-feu à 18 heures dans tout le pays pour tenter d'enrayer l'épidémie de Covid-19, une soirée clandestine, réunissant "environ 200 individus" selon le procureur de Grenoble, s'est tenue à Saint-Martin-d'Hères. La police a mis fin à la fête.
Les policiers sont intervenus suite à l'appel, vers 21h30, d'une riveraine gênée par le bruit provenant des abords d'un local associatif situé rue Barnave, à Saint-Martin-d'Hères. La plupart des participants ont fui à l'arrivée des forces de l'ordre, vers 22h15, mais certains ont essayé de résister. Deux d'entre eux ont été blessés, ainsi que deux policiers légèrement, selon la Préfecture.
Finalement, trois personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Deux "teufeurs" accusés de violences sur personne dépositaire de l'autorité publique, dont le DJ qui a été trouvé en possession de différents produits stupéfiants, "amphétamines et LSD" précise Eric Vaillant, le procureur de Grenoble. Et un homme de 37 ans, locataire du local, qui est soupçonné d'avoir organisé la soirée et ainsi mis en danger la vie d'autrui. Par ailleurs, trente-huit personnes ont été verbalisées sur place pour non port du masque et la sono a été saisie.
Dimanche matin, la police était encore sur place pour interroger l'une des personnes placées en garde à vue.
Dans un un tweet publié sur les réseaux sociaux ce dimanche, le préfet de l'Isère dénonce l’irresponsabilité des organisateurs et demande à tous les participants de s’isoler et de faire un test COVID 19.
Merci à @PoliceNat38 qui a fait cesser une fête clandestine hier à Saint-Martin-d’Hères.
— Préfet de l'Isère (@Prefet38) January 17, 2021
38 verbalisations et 3 personnes placées en garde à vue.
Le @Prefet38 dénonce l’irresponsabilité des organisateurs et demande à tous les participants de s’isoler et de faire un test COVID 19.