Ferdinand Ludwig et Laura Tarantola se sont qualifiés pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Les embarcations des deux rameurs du club d'aviron de Grenoble ont acquis ce mardi leur billet pour cet été lors de la régate de qualification organisée à Lucerne, en Suisse.
C'était le rendez-vous à ne pas manquer, celui de la dernière chance pour espérer participer aux JO de Paris. Après la déception des Mondiaux de Belgrade en septembre 2023, les rameurs de l'équipe de France n'avaient plus le choix lors de cette régate de qualification de Lucerne en Suisse : terminer dans les deux premiers équipages.
Parmi les candidats, les licenciés du club de l'Aviron Grenoblois Laura Tarantola et Ferdinang Ludwig. Engagés en deux de couple poids léger, les Isérois ont décroché ce mardi 21 mai, au sein de leur embarcation, leur ticket pour les prochains Jeux olympiques.
Les vice-championnes olympiques revanchardes
L'Iséroise Laura Tarantola et sa coéquipière Claire Bové n'ont laissé aucune chance à leurs adversaires. Sur la finale du deux de couple poids léger, les rameuses de l'équipe de France ont remporté leur finale de la régate de qualification olympique.
Les Françaises ont franchi la ligne d'arrivée avec 2 secondes et 53 centièmes d'avance sur leurs premières concurrentes, l'équipage grec. Laura Tarantola et Claire Bové navigueront ainsi lors des prochaines olympiades.
"Ça fait vraiment plaisir. C’est un soulagement. Paris 2024, on en entend parler tous les jours. On va enfin pouvoir se dire que l’on y sera", s'exclame Laura Tarantola.
A Tokyo, l'équipage tricolore avait décroché la médaille d'argent derrière les Italiennes. Laura Tarantola, qui soufflera sa trentième bougie en juin prochain, espère emmener son embarcation sur la plus haute marche du podium à domicile.
"A Paris, on ne va pas y aller pour faire de la figuration. On ne sait pas du tout notre niveau par rapport aux autres. [...] Mais quand on est compétiteur, on est là pour gagner", confie la rameuse du club isérois.
Une première olympiade pour Ferdinand Ludwig
Autre rameur du club de l'Aviron Grenoblois au départ de la régate de Lucerne, Ferdinand Ludwig souhaitait, lui, participer à ses premiers Jeux olympiques. Aux côtés de son partenaire de rame Hugo Beurey, le Voironnais a qualifié son embarcation pour Paris.
La marge fut moins grande que pour leurs homologues féminines. Mais le deux de couple poids léger s'est arraché sur la finale pour devancer les Grecs de 19 centièmes de seconde, et les Allemands de 2 secondes et centièmes.
"On est super contents d'aller chercher cette qualification. On a eu un hiver un peu compliqué. Forcément, il y avait un peu de pression sur cet événement, donc on est vraiment contents de passer cette étape. On a encore des crans à prendre jusqu'en juillet", confie Ferdinand Ludwig au micro de la Fédération internationale World Rowing.
Benjamin Daviet décroche son ticket pour les Paralympiques
Cinq rameurs licenciés à Grenoble seront sur la ligne de départ des Jeux olympiques de Paris. Ferdinand Ludwig et Laura Tarantola rejoignent les frères Turlan, déjà qualifiés sur le quatre sans barreur, et Emma Lunatti en deux de couple féminin.
Ces athlètes partageront l'affiche avec un autre rameur des Alpes : Benjamin Daviet. Le décuple médaillé paralympique en biathlon goûtera à ses premiers JO d'été. Après une lutte au coude à coude avec les embarcations israélienne et allemande, le Haut-Savoyard et sa partenaire de rame Perle Bouge se sont imposés sur le deux de couple mixte à Lucerne.
"C'est la première fois que je passe par cette régate de la mort avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. De la gagner, c'est une grande fierté. C'est chouette pour Benjamin. Je suis contente de l'avoir fait aussi pour lui", s'est également réjouie Perle Bouge au micro de World Rowing.
Benjamin Daviet pourra compter sur l'expérience de Perle Bouge, double médaillée qui compte déjà quatre olympiades à son actif, pour l'emmener vers les sommets du stade nautique de Vaires-sur-Marne, devant leur public.