Après les Jeux Olympiques de Paris place dès ce mercredi 28 août aux Paralympiques. En coulisses, les athlètes préparent rigoureusement ce rendez-vous. Certaines délégations s’entraînent en France comme la délégation thaïlandaise à Bourgoin-Jallieu en Isère.
Quatre heures par jour passées sur le court du club de tennis de Bourgoin-Jallieu à travailler son revers, son coup droit, et ses mouvements sur la terre.
À 52 ans, Sakhorn Khanthasit, joueuse de tennis fauteuil s’apprête à vivre ses 7ème Jeux Paralympiques dans un temple, celui de Roland Garros. "Je suis persuadée que de jouer sur ce court, avec cette surface… C’est un vrai avantage… Car c’est le même que celui de la compétition. Avec l’expérience que j’ai désormais, je veux atteindre au moins les demi-finales et me battre pour la médaille."
Comme elle, ils sont 42 Thaïlandais à prétendre aux plus belles places. Une délégation qui a déjà marqué de son empreinte l’athlétisme dans le passé. Atteint de poliomyélite depuis sa naissance, Pongsakorn Paeyo, défendra à Paris ses trois médailles d’or acquises sur 800, 400 et 100 mètres.
J’ai suivi les Jeux olympiques. J’étais impressionné et j’ai adoré les regarder. J’ai adoré cette énergie que cela dégageait. Et je vais essayer de m’en servir pour ma compétition.
Pongsakorn PaeyoTriple champion paralympique à Tokyo 2021
Bourgoin-Jallieu terre de sport
Pour se régler et être fin prêt le jour J, la délégation a choisi de se préparer en amont à Bourgoin-Jallieu. Une terre de sport mais un nouvel environnement à appréhender. "Les infrastructures, le stade, les courts de tennis, les gymnases, vont vraiment nous permettre de nous perfectionner et de nous acclimater avant de partir pour Paris", explique Supaship Disthed, vice-président de la délégation thaïlandaise.
Côté Français, la ville est ravie de pouvoir accueillir de tels athlètes. Rudi van den Abbeele, président du CSBJ-handisport et ancien champion paralympique Séoul 1988, est allé à la rencontre de ces sportifs : "Cest un peu un rêve d’amener les meilleurs athlètes du monde à Bourgoin-Jallieu c’est quelque chose d’extraordinaire ça donne envie de pratiquer le sport et qui sait si dans deux trois ans on aura pas un athlète de nouveau aux jeux."
Mais avant de former des champions locaux pour Los Angeles, le club isérois bichonne ses athlètes d’adoption jusqu’à leur départ pour le village olympique le 21 août.