Alexandre Lacroix a annoncé ce vendredi sa candidature à l'élection législative partielle dans la première circonscription de l'Isère, soutenu par l’Union des droites pour la République et le RN. Il s'était déjà présenté aux précédentes élections et s'était classé troisième du second tour.
"Les objectifs sont clairs, c’est la victoire", Alexandre Lacroix a annoncé vendredi 15 novembre se présenter une nouvelle fois dans la première circonscription de l’Isère. Une élection législative partielle est organisée dans le but de remplacer Hugo Prevost, ancien député LFI élu en juillet dernier, mais démissionnaire après avoir été accusé de violences sexuelles.
Faire mieux qu’en juillet
Avec ce nouveau scrutin, le candidat investi par l’Union des droites pour la République (UDR) d'Eric Ciotti et le Rassemblement national espère obtenir plus que les 17,4 % récoltés au second tour du dernier suffrage. Il souligne la progression de son parti dans la circonscription ces dernières années : “Je sens qu’il y a un vrai engouement pour mon parti. Je pense qu’il n’y aura pas de triangulaire, vu la division qu’il y a du côté de la majorité présidentielle”.
Dans son communiqué, le chef d’entreprise affirme vouloir "porter pour notre pays et notre territoire le choix de la liberté". Parmi ses mesures annoncées, il met en avant la volonté de renforcer la présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre et la mise en place, sur le plan économique, de la retraite par capitalisation.
Le candidat du Rassemblement national s’opposera à l'ex-suppléante d’Olivier Véran, Camille Galliard-Minier, qui se présente pour la coalition présidentielle. Du côté de la gauche, la candidate du Parti socialiste, Amandine Germain, s’est désistée au profit de l’Insoumis Lyes Louffok, soutenu par le Nouveau Front populaire.
Chez Les Républicains, Nathalie Béranger, conseillère régionale et conseillère municipale d’opposition à Grenoble, a annoncé sa candidature le 30 octobre. L’avocat du barreau de Grenoble Hervé Gerbi se présente quant à lui sans étiquette, mais se disant proche du “bloc central”. Enfin, Rémi Adam sera le candidat pour Lutte ouvrière. Ces élections législatives partielles doivent être organisées d’ici au 15 janvier 2025.