Des chutes de neige sont prévues, en fin de semaine, en moyenne et haute montagne. Les premiers flocons devraient tomber dès ce jeudi 3 novembre au soir dans plusieurs massifs des Alpes du Nord.
La nuit tombe de plus en plus tôt, les températures baissent petit à petit et la goutte au nez fait son grand retour... L'hiver arrive, et avec lui : ses premières chutes de neige significatives. Les premiers flocons sont attendus dans la nuit de ce jeudi 3 novembre.
Les précipitations les plus importantes se prolongeront jusqu'à ce vendredi matin et se prolongeront, dans une moindre mesure, jusqu'à samedi matin.
La moyenne et la haute montagne sont concernées par ces chutes de neige. "La limite pluie-neige est prévue à 1300 m, en début d'épisode neigeux, sur les massifs de l'Oisans, de Belledonne, du Beaufortain jusqu'aux Aravis. Les chutes de neige sont de l'ordre de 30 à 50 cm maximum dans l'Oisans, par exemple", indique Vincent Latu, prévisionniste-nivologue au centre Météo France de Grenoble.
"En fin de précipitations, les derniers flocons tomberont à 1900 mètres d'altitude, ce qui pourrait gêner l'accès à certaines stations de montagne", poursuit-il.
Un coup de frais après la chaleur d'octobre
Dans la journée de vendredi, la neige devrait aussi gagner les massifs des Bauges, du Vercors et de la Chartreuse : "Il est prévu près de 10 cm à 1500 mètres d'altitude, continue Vincent Latu. Sur la fin de semaine, il s'agit en quelque sorte d'un saupoudrage de la moyenne montagne, avec des couches plus significatives au-delà de 2000 à 2300 mètres."
Le temps redeviendra sec et frais jusqu'à la fin du week-end. Un très léger redoux est prévu en début de semaine prochaine.
Ces chutes de neige interviennent après une longue période de températures anormalement élevées pour un mois d'octobre. Un épisode de chaleur tardive inédit s'était installé partout en France lors de ces deux dernières semaines. "Ce coup de frais n'a rien d'exceptionnel pour un début de mois de novembre. Nous serons en dessous des moyennes saisonnières de seulement deux ou trois degrés en cette fin de semaine. Cela n'a rien d'anormal. Ce qui était exceptionnel, c'est la période de douceur que nous venons de vivre", témoigne le prévisionniste. Le mois d'octobre a été le plus chaud jamais enregistré en France, après un été déjà extrême.