Dans la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 avril 2018, une quinzaine d’étudiants agacés de ne pouvoir accéder à leurs salles de cours sont venus libérer le bâtiment des arts et sciences humaines. Un bâtiment du domaine universitaire de Grenoble bloqué par les opposants au plan Vidal.

Ils sont inscrits en Droit, en Histoire, en Architecture ou en Philo ... Ils ne contestent pas le droit de grève, loin de là, mais ils revendiquent le droit de pouvoir travailler et passer leurs partiels en toute quiétude.

C'est pourquoi une quinzaine d'entre eux ont décidé de mener une "opération déblocage" à la fac de Grenoble.

Dans la nuit du jeudi au vendredi 6 avril, vers une heure du matin, ils se sont rendus devant le bâtiment des Arts et Sciences Humaines pour déblayer les entrées obstruées par un amas de barrières, poubelles et gravas.

Une minorité pénalise un grand nombre d'étudiants 


Le blocage avait été mis en place la veille par des manifestants opposés au plan Vidal et son fameux Parcoursup. "Une minorité de personnes qui pénalise un grand nombre d'étudiants" expliquent les anti blocage qui se disent apolitique et pacifiques.

Mais leur action a été vaine puisque ce vendredi matin, le blocus a été remis en place. D'autres bâtiments pourraient également subir le même sort la semaine prochaine. Une semaine sensible puisque de nombreux étudiants seront en examens.

A Grenoble, comme dans plusieurs villes universitaires en France, la tension monte ces derniers-jours. En début de semaine déjà, le bâtiment de la présidence de l'Université avait été dégradé par un groupe de manifestants.

Une plainte a été déposée.






 

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