L'écologiste Eric Piolle annoncera au printemps prochain s'il compte se présenter à l'élection présidentielle de 2022. Il dit travailler sur un projet "collectif" qui ne débouchera "pas forcément" sur sa propre candidature.
Eric Piolle se lancera-t-il dans la course à l'Elysée ? Le maire écologiste de Grenoble a annoncé qu'il trancherait sur son éventuelle candidature à la présidentielle après les élections régionales de mars. "Evidemment il y aura un candidat qui portera l'écologie politique, c'est structurant et fondamental. L'arc humaniste aujourd'hui (...) a besoin d'un candidat à la présidentielle", a-t-il déclaré sur BFMTV et RMC dont il était l'invité mardi 22 septembre.
Le conseil fédéral d'Europe écologie les Verts a décidé que la désignation de son candidat pour la présidentielle se ferait "entre avril et septembre 2021" selon leur patron Julien Bayou. Un scrutin sur lequel les écologistes entendent se focaliser avant de penser à 2022. Eric Piolle sera-t-il ce candidat écologiste ? "Vous m'invitez au printemps prochain", a-t-il répondu.
Décidera-t-il donc à ce moment-là ? "Oui. Pour l'instant notre mobilisation est sur les régionales", a-t-il redit, en expliquant travailler actuellement à un projet "collectif", qui ne débouchera "pas forcément" sur sa propre candidature. Mais "ce qui est sûr, c'est ma détermination totale pour construire un espace de victoire en 2022, je m'y engage", a-t-il ajouté.
Présidentielle 2022: @EricPiolle décidera d'une candidature "au printemps prochain" pic.twitter.com/XpXkesqMaT
— BFMTV (@BFMTV) September 22, 2020
Union des gauches ?
Interrogé pour savoir si les Verts pourraient se ranger derrière le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, Eric Piolle a assuré que cela n'a "jamais été évoqué" au sein de son parti. EELV doit porter "un projet de société qui soit un projet d'accompagnement du changement, fort, un vrai projet de transformation, et le porter avec une posture qui permette cet accompagnement du changement pour le plus grand nombre", a-t-il ajouté.
Quant à la possibilité qu'Eric Piolle s'efface si la maire PS de Paris Anne Hidalgo était candidate, il s'est borné à répondre que "l'échéance prochaine, c'est les régionales". S'il "ne sai(t) pas" s'il y aura un accord à gauche, il a dit l'"espérer", tout en répétant que "le temps d'aujourd'hui, c'est le temps de la construction du collectif; le temps de l'incarnation viendra après".