Il a l'art de gâcher les repas en plein air. Tout petit mais tellement envahissant, le moustique tigre n'en finit pas de coloniser nos villes. Et pourtant, quelques gestes simples pourraient limiter sa prolifération. Dans un communiqué, la ville de Grenoble appelle chacun à agir.
Arrivé en France en 2004 et en Isère en 2012, Aedes albopictus, dit "moustique tigre", est désormais présent dans 33 départements. Il se développe surtout en zone urbaine, dans de petits quantités d'eau, et se déplace peu au cours de sa vie (100 mètres autour de son lieu de naissance).
De coloration contrastée noire et blanche, l'insecte de très petite taille est particulièrement nuisible : ses piqûres surviennent principalement à l'extérieur des habitations, pendant la journée, avec un pic d'agressivité à la levée du jour et au crépuscule. Il peut aussi être vecteur de la dengue et du chikungunya, à la seule condition qu'il soit contaminé.
Dans un communiqué publié ce vendredi 25 août 2017, la mairie de Grenoble rappelle que pour lutter contre le moustique, il faut avant tout supprimer les lieux de ponte et de repos par des gestes simples.
• Supprimer les gîtes larvaires potentiels, c'est-à-dire supprimer toute eau stagnante au domicile et autour, entretenir les espaces extérieurs, évacuer les feuilles mortes.
• Vider les vases, les soucoupes des pots de fleurs ou les remplir de sable humide.
• Supprimer ou vider régulièrement les petits récipients pouvant contenir de l'eau dans les jardins.
• Couvrir les bidons de récupération d'eau de pluie pour les rendre inaccessibles aux moustiques (les couvrir d'une moustiquaire ou d'un tissu fin), retourner les arrosoirs.
• Prévoir une pente suffisante pour que l'eau ne stagne pas dans les gouttières et les curer pour veiller à la bonne évacuation des eaux de pluie.
• Ranger à l'abri de la pluie tous les stockages pouvant contenir de l'eau : pneus, bâches plastique, jeux d'enfants, mobilier de jardin, pieds de parasols.