Ce mardi 28 mars, les forces de l'ordre vont déployer en fin de journée un important dispositif de sécurité sur l'avenue Paul Cocat. La justice procède à 19h à la reconstitution du meurtre de Younès Ben Hadj-Guerissi tué par balles le 18 septembre 2015. 120 policiers seront mobilisés.
Interdiction de stationner, circulation coupée, un important dispositif de sécurité va entourer la reconstitution du meurtre de Younès Ben Hadj-Guérissi ce mardi en fin de journée.
Un périmètre établi sur l'avenue Paul Cocat non loin du lieu où ce grenoblois de 22 ans a été abattu dans le quartier Teisseire.
L'affaire remonte au 18 septembre 2015.
Vers Oh15, Younès Ben Hadj-Guerissi avait reçu alors qu’il se trouvait dans son véhicule stationné avenue Paul Cocat, deux balles de petit calibre dans le bras et le front.
Transporté, grièvement blessé, au CHU de Grenoble, l’homme connu des services de police pour trafics de stupéfiants avait succombé à ses blessures le lendemain après-midi.
Plusieurs interpellations avaient alors eu lieu, quatre jours plus tard.
Quatre suspects avaient été placés en garde à vue puis relâchés, "faute de preuves matérielles", selon le Parquet.
Quelques semaines après, le 9 novembre 2015 plus exactement, un individu du même âge que la victime avait été interpellé puis mis en examen.
Il avait été contrôlé par les policiers quelques heures avant le meurtre, à cause d’une rixe qui l’avait opposé à un clan rival du quartier et à sa présumée victime.
Entre 2015 et avril 2016, 7 homicides allaient ainsi être commis dans les quartiers dits sensibles de l'agglomération grenobloise. Des affaires pour la plupart liées au trafic de drogue.