La FNME-CGT a revendiqué les coupures de courant qui ont provoqué d'importants retards dans la région ce mardi . Des actions ciblées de la part des syndicalistes pour défendre l'avenir du service public du gaz et de l'électricité.
Ils avaient annoncé des actions ciblées, ils ont mis leurs menaces à exécution ce mardi à Grenoble.
La FNME-CGT a revendiqué les coupures de courant qui ont entraîné d'importantes perturbations ce mardi en fin d'après-midi, notamment sur les lignes ferroviaires entre Grenoble et Chambéry et Grenoble et Moirans.
En cause, la rupture en alimentation de deux postes d'aiguillage, l'un au nord et l'autre au sud de la gare de Grenoble. Quatre trains se sont retrouvés bloqués en fin de matinée à mardi entre Grenoble et Moirans et Grenoble et Chambéry.
Deux tableaux électriques du fournisseur d'énergie de la SNCF ont subi des dégradations. Sans aiguillage, impossible de contrôler le trafic d'où l'interrupation de la circulation sur les lignes.
Le syndicat revendique les actions dans un communiqué et explique que les salariés de l'énergie "sont intervenus de nouvelles fois sur l’outil de travail comme à Grenoble avec la coupure d’électricité du quartier de la mairie de Grenoble et de la ligne SNCF Grenoble-Voiron, avec le blocus d’accès ou l’occupation de nombreux sites de travail".
La CGT avait appelé à une mobilisation nationale à partir d'avril pour protester contre la libéralisation du marché de l'énergie avec notamment des actions ciblées de ce type.
Le syndicat appelle par ailleurs à une nouvelle mobilisation ce samedi.