L'enquête avance après la double rixe survenue il y a deux semaines lors d'une fête de village à Murinais, en Isère. Au moins six personnes avaient été blessées. Ce vendredi 7 juin, quatre suspects ont été mis en examen pour violences aggravées et placés sous contrôle judiciaire.
Quatre suspects ont été mis en examen pour violences aggravées et placés sous contrôle judiciaire ce vendredi 7 juin, dans l'enquête sur les rixes qui ont fait plusieurs blessés dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 mai, au cours d'un bal à Murinais (Isère), a indiqué Eric Vaillant, le procureur de la République de Grenoble.
Lors l'importante opération de gendarmerie qui avait donné lieu, mercredi 5 juin, à plusieurs perquisitions à Saint-Marcellin (Isère), sept personnes avaient été interpellées. Au terme de 48 heures de garde à vue, trois d'entre elles n'ont fait l'objet d'aucune poursuite à ce stade. Les quatre autres ont été déférées devant le parquet de Grenoble et présentées au juge d'instruction ce vendredi en début de soirée.
Mis en examen pour violences aggravées, les quatre suspects ont été laissés libres mais placés sous contrôle judiciaire avec l'obligation, notammment de respecter "un couvre-feu", précise Eric Vaillant.
"L’enquête se poursuit maintenant sur commission rogatoire", conclut le procureur de la République de Grenoble.
Deux rixes, au moins six blessés
La double rixe de Murinais, survenue au cours du "Bal des farmers", avait fait au moins six blessés. Des affrontements ont opposé un groupe d'individus venus de Saint-Marcellin et des participants à la soirée organisée par de jeunes agriculteurs du secteur.
Un adolescent de 15 ans, originaire de Saint-Marcellin, a été blessé à la tête, "possiblement par une barre de fer" au cours d'une première bagarre. Les jeunes de Saint-Marcellin auraient ensuite appelé d'autres individus en renfort, donnant lieu à une seconde rixe plus violente.
Six personnes ont alors été blessées dont un homme d'une vingtaine d'années, habitant Murinais, qui a été hospitalisé après avoir été roué de coups. Ce dernier a fait l'objet d'une incapacité totale de travail de douze jours, indiquait alors le procureur.