Le footballeur Yoric Ravet est de retour au pays. Après 10 ans d'errance et de fortunes diverses dans des clubs étrangers notamment, l'attaquant originaire d'Echirolles retrouve le GF38 pour de nouvelles aventures.
Rentrer, retrouver la famille et les amis : c’est le choix qu’a fait le footballeur Yoric Ravet, originaire d’Echirolles. Après 10 ans d'errance et de fortunes diverses dans des clubs - étrangers notamment - il retrouve le GF38 pour de nouvelles aventures.
"Dans le foot, je l’ai toujours dit, il ne faut pas trop chercher à comprendre le pourquoi du comment, estime Yoric Ravet. Il faut juste avancer, avoir confiance en soi, travailler. Et puis, il se passera ce qu’il se passera". Et pour le jeune sportif, âgé de 31 ans, ça ne s’est pas si mal passé que ça : formé dans le club isérois où il a commencé sa carrière professionnelle, il s’est ensuite transformé en footballeur globe-trotteur, entre la France, la Suisse et le championnat allemand.
Finalement, il passé plus de 10 ans à faire l’attaquant sous différentes couleurs avec plus ou moins de réussite. "Ça peut vite monter comme ça peut vite descendre. C’est ce qu’il m’est arrivé au cours de ma carrière où je montais rapidement, je suis vite redescendu, remonté, etc. Ça fait partie d’une carrière, c’est jamais des échecs, c’est juste des leçons".
Le footballeur est revenu en juillet dernier. "Dès lundi, il débutera l'entraînement avec ses coéquipiers", avait tweeté le club grenoblois :
La @Bundesliga_DE terminée, @YoricRavet est arrivé à Grenoble et est passé dans les bureaux aujourd’hui. Dès lundi, il débutera l’entraînement avec ses nouveaux coéquipiers ?⚪️?? pic.twitter.com/SmMkhv66Wp
— Grenoble Foot 38 (@GF38_Officiel) July 3, 2020
"Il n’y a pas trop de place pour les sentiments"
"Le foot, c’est pas un métier comme les autres, c’est jamais évident. Il n’y a pas trop de place pour les sentiments", assure Yoric. Son expérience à Fribourg, la dernière à l'étranger, lui a manifestement laissé un goût amer. Une expérience qu’il a décidé de laisser derrière lui en revenant à la maison. "Il me fallait ça pour rester motivé et garder cette flamme que j’avais en moi. C’est pour ça que je n’ai même pas cherché à aller voir ailleurs en ligue 1, ligue 2. Je voulais rentrer à Grenoble, tout simplement."Nos journalistes Frédéric Lefrançois et Grégory Lespinasse sont allés à sa rencontre :