Un pylône électrique RTE, situé sur la commune de Seyssinet-Pariset (Isère), a été l'objet d'un incendie volontaire ce lundi 25 septembre. L'action n'a pas été revendiquée, mais selon le procureur de la République de Grenoble, "la piste de l'ultra gauche libertaire est privilégiée".
L'incendie d'un pylône électrique sur les rives du Drac serait-il l'œuvre de l'ultra-gauche libertaire grenobloise ? C'est ce que laissent envisager les premiers éléments de l'enquête selon le parquet de Grenoble.
Dans la nuit du dimanche au lundi 25 septembre, un pylône RTE a pris feu au niveau du chemin de la Digue, à hauteur de la commune de Seyssinet-Pariset (Isère). D'après nos confrères de France Bleu, deux lignes électriques ont été touchées, dont une ligne haute tension, sans impact sur la distribution d'électricité.
D'autres incendies en lien avec l'ultra-gauche ?
Des constatations techniques ont été ordonnées et d'après les premiers éléments de l'enquête, confiée à la section de recherches de la gendarmerie, "la piste de l'ultra-gauche libertaire est privilégiée", a indiqué le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant. Il a précisé, par ailleurs, qu'"aucune revendication n'est intervenue".
Ce n'est pas le premier incendie dans la région grenobloise, qui pourrait être mis au crédit de l'ultra-gauche. En avril 2022, neuf câbles électriques sous le pont de Brignoud avaient été incendiés, rendant l'ouvrage indisponible pendant de nombreux mois. Là aussi, selon le procureur, ces activistes d'ultra-gauche avaient déjà été suspectés.