La rave party installée depuis samedi dernier sur l'ancienne ZAD de Roybon s'est achevée ce mardi 3 août. 750 véhicules ont été contrôlés, de nombreuses infractions pénalisées. L'information judiciaire suit son cours indique ce soir le procureur adjoint de Grenoble Boris Duffau
Les participants de l'importante rave party débutée samedi dernier près de l'ancienne ZAD de Roybon, en Isère, sont partis progressivement dans la journée ce mardi 3 août.
Les contrôles de gendarmerie ont encore été maintenus toute la journée. " Il n'y a plus de musique, ni de murs de sons sur site où il restait encore une quarantaine de véhicules . Les personnes sur place se sont engagées à quitter les lieux à compter de 19h00, suite à un contact avec les gendarmes" précise le procureur adjoint de Grenoble Boris Duffau.
Un important dispositif de gendarmerie avait été mis en place aux abords de cette manifestation, afin de procéder à des contrôles et des verbalisations des participants. Au total, depuis le début de la Rave party plus de 475 gendarmes ont été mobilisés, 750 véhicules ont été contrôlés, détaille le Parquet de Grenoble.
De nombreuses infractions ont été constatées :
- 108 contraventions pour circulation interdite sur un chemin forestier
- 39 verbalisations pour usage de stupéfiants
- 41 conduites sous l'emprise de stupéfiants
- 12 alcoolémies
- 52 infractions au code de la route police
- 4 personnes faisant l'objet d'avis de recherches interpellées
- 1 conduite sans permis de conduire
- 1 véhicule volé découvert
Tout avait commencé dans la nuit du 31 juillet au mardi 3 août 2021, sur les lieux de l’ancienne ZAD de Roybon. La free party sauvage a rassemblé 3 à 4 000 personnes, et 1 500 véhicules.Le rassemblement s’inscrivait dans le cadre d’un évènement national non officiel baptisé "la nuit des MEUTES". L’évènement n’a fait l’objet d’aucune déclaration préalable aux autorités.
L’enquête judiciaire se poursuit "afin d’identifier les organisateurs de cet évènement et de déterminer leurs responsabilités", indique Boris Duffau. Le propriétaire du terrain par ailleurs a porté plainte.