Malgré une coupure d'électricité qui a touché l'établissement une bonne partie de la journée, mardi 9 juillet, la sécurité n'a pas été menacée à la prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère). Le courant, coupé tôt dans la matinée, a pu être rétabli dans la soirée.
Incident technique au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère). L'établissement a été privé d'électricité une bonne partie de la journée, mardi 9 juillet, sans que cela n'impacte la sécurité. Une panne de secteur a touché la prison et ses environs de 2h30 à 3h30 dans la nuit de lundi à mardi.
L'établissement était donc alimenté par un groupe électrogène depuis le milieu de la nuit pour la sécurité, et depuis l'après-midi pour la détention. Chargé de prendre le relais en matière de sécurité de cet établissement de quelque 400 places, il s'est aussitôt mis en route, selon le porte-parole de la Direction interrégionale des Services pénitentiaires de Lyon.
Les détenus sont restés calmes, ont indiqué des surveillants confirmant une information du Dauphiné Libéré, et l'incident a pris fin autour de 18 heures mardi. Mais quand le courant est revenu, au lieu de s'arrêter quand l'électricité est revenue trois quarts d'heure plus tard, le groupe électrogène a continué à fonctionner, tandis que le reste de l'installation électrique de la prison ne parvenait pas non plus à rebasculer sur le secteur.
Première panne si longue
La situation perdurant dans la matinée, un groupe d'ERIS (équipes régionales d'intervention et de sécurité), l'unité pénitentiaire chargée de renforcer le maintien de l'ordre en prison, a été appelée pour parer un éventuel mouvement de protestation des détenus.
Ceux-ci et les personnels ont cependant été tenus au courant de la situation et l'établissement est resté calme. Parloirs et promenades ont été maintenus et les détenus ont eu un repas froid mardi midi. Selon un surveillant, ceux-ci ont également passé une journée compliquée, en étant privés notamment de système informatique. Un autre a indiqué qu'il y avait déjà eu des pannes électriques dans la prison mais "jamais sur une période aussi longue sans que la cause soit déterminée".
Un second groupe électrogène, plus puissant, a finalement été mis en place par le prestataire privé de la prison, Sodexo, en début d'après-midi, afin d'assurer l'électricité également pour la vie quotidienne à l'intérieur de l'établissement. L'origine de la panne a fini par être découverte et la prison était de nouveau sur secteur en début de soirée.