Jazz à Vienne, 42e édition, deux semaines d'émotion en grand et au féminin

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Le festival Jazz à Vienne démarre en version big band et soirée en grand pour sa 42e édition. Pendant deux semaines le festival va faire vibrer, sur tous les tons syncopés, les vieilles pierres de la cité iséroise. Du concert d'ouverture aux grandes soirées à ne pas manquer. Petit tour d'horizon.

Voilà l'été, voilà le jazz. Il est des rituels du calendrier que les amateurs de musiques syncopées et de rythmes ternaires inscrivent presque automatiquement sur leur calendrier. De fin juin à mi-juillet l'étape obligée de tout amateur de jazz et de musiques cousines se doit de poser son auguste postérieur sur les gradins du théâtre antique de Vienne.

Jazz au féminin

Pour cette 42ᵉ édition, il n'avait pas intérêt à être en retard, car exceptionnellement la première soirée a commencé à 19h30. Il faut dire que le programme était plus que copieux. Pas moins de quatre concerts sur le même plateau. Deux dominantes pour ce lever de rideau : une grande présence féminine, à commencer par le grand retour de Dee Dee Brigdewater qui rend hommage à la diva du scat Ella Fitzgerald, le duo féminin Sarah Lenka (chant) et Macha Gharibian (piano), ou la saxophoniste Géraldine Laurent invitée du Big Band Brass de Dominique Rieux. Les Big Band, l'autre dominante de la soirée. The Amazing Keystone Big Band, invité régulier, est ainsi associé à Dee Dee Bridgewater dans un hommage à Ella Fitzgerald.

Jazz et Arménie

Au milieu de tout ce petit monde féminin et survitaminé en version grand effectif, André Manoukian nous emmène sur les traces de sa grand-mère arménienne. Là encore, le festival a vu les choses en grand. Pour ce passage par Vienne, le pianiste médiatique s'est vu proposé de renforcer son projet d'un chœur viennois, Livizz. 

En somme, la soirée nous propose un panorama assez large de styles jazzistiques.

À suivre

C'est tout à l'image de ce festival qui mélange de plus en plus les styles. Pour preuve et de façon toute subjective, voici quelques dates à retenir. Dès ce 29 juin, le jeune Jacob Collier, multi-instrumentiste né sur les réseaux sociaux, démontre une nouvelle fois son talent de touche-à-tout. 

Le 3 juillet, le retour d'un fidèle des fidèles du festival, Marcus Miller. Le bassiste toujours généreux connaît bien la scène du théâtre antique pour y être venu un peu sous toutes les configurations, à commencer par ses premiers pas derrière Miles Davis dans les années 90.

Jazz à Vienne poursuit ses soirées thématiques Gospel, Cuba ou blues avec Joe Bonamassa. 

Enfin, pour revenir aux affiches très féminines de cette 42ᵉ édition, le 11 juillet est l'un des moments très attendus avec le grand retour de Norah Jones pas venu en terres viennoises depuis 2010. Mais, dans la même soirée, les amateurs ne rateront pas Mavis Staples, grande voix soul et rythm'n blues. Elle a traversé les années et partagé les scènes avec les plus grands d'hier, Ray Charles Lucky Peterson et d'aujourd'hui Arcade Fire, Gorillaz et bien sûr Norah Jones. C'est d'ailleurs elle qui aurait murmuré à l'oreille du patron de jazz à Vienne, Benjamin Tanguy, son nom pour partager la même soirée de concert.

Comme quoi les valeurs sûres et classiques ont encore un bel avenir pour le public du festival.

"Jazz à Vienne" jusqu'au 13 juillet 2023.

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