Septuagénaire poignardée en Isère : son fils placé en garde à vue, "manifestement confus"

Ce dimanche 11 août, une femme âgée de 64 ans a été retrouvée morte à son domicile sur la commune des Roches-de-Condrieu en Isère. La victime présentait plusieurs plaies notamment au visage, commises par arme blanche. Son fils âgé de 22 ans a été placé en garde à vue et ne reconnaît pas les faits.

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Aux alentours de 18 heures, ce dimanche 11 août, les sapeurs-pompiers du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de l'Isère sont intervenus sur la commune des Roches-de-Condrieu pour le décès d'une septuagénaire. C'est une voisine qui les a prévenus d'une dispute entre une mère et son fils.

A leur arrivée, les secours ont retrouvé à son domicile le corps inanimé d'une femme de 64 ans. Le médecin du SMUR n'a pu que constater son décès. Selon les premières constatations menées par le médecin légiste, en présence du magistrat du parquet de permanence de Vienne, la victime a subi "de nombreux coups de couteau, essentiellement au niveau de la face", indique Audrey Quey, procureure de Vienne. Une autopsie du corps aura lieu ce mardi 13 août.

La garde à vue du fils de 22 ans prolongée

Contrairement aux premières informations communiquées sur ce décès, la victime "n'a pas été égorgée", tient à préciser la procureure de la République, Audrey Quey. La brigade des recherches de Vienne a été immédiatement saisie de l'enquête.

À la suite de ce drame, le fils de la victime âgé de 22 ans, présent au domicile et couvert de sang à l'arrivée des pompiers a été interpellé et placé en garde à vue du chef d'accusation de meurtre sur ascendant.

La procureure de la République de Vienne, Audrey Quey, indique que la garde à vue du jeune homme sera prolongée en fin de journée : "Pour l'heure, le mis en cause, manifestement confus, ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés".

Ce mardi 13 août, le suspect sera présenté à un juge d'instruction au tribunal judiciaire de Grenoble "après dessaisissement du parquet de Vienne au profit du parquet de Grenoble, pôle criminel", signifie la procureure de Vienne.

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