C'est la visite d'un arsenal atypique à laquelle vous convie Alpexpress. Une ancienne usine gigantesque dans ses dimensions, (40.000 mètres carrés répartis dans une dizaine d’ilôts) qui jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale a construit tout ce qui se fait de pire pour tuer les hommes...
Depuis 35 ans, par une sorte de miracle du bénévolat, elle est devenue le siège d’un véritable monastère urbain dédié à la paix entre les hommes.
A la fois, centre d’accueil de nuit pour "sans domicile fixe", banque alimentaire pour distribuer repas et colis aux plus démunis, mais aussi centre d’éducation à la paix pour les collégiens et lycéens et même ONG implantée dans les quartiers les plus pauvres de Sao Paulo au Brésil, ou en Jordanie, cet "Arsenal de la paix" abrite en ses murs plus d’une cinquantaine d’activités différentes.
Unique en Italie, il ne fonctionne quasiment qu’avec des volontaires qui donnent un peu de leur temps et de leur savoir au côté de permanents constitués par des moines et sœurs en tenues civiles.
Ce bénévolat est, à priori, la seule richesse de cet arsenal atypique auquel tous les présidents de la République italienne rendent hommage en le visitant lorsqu’ils passent par Turin.
Dans notre zapping italo-suisse de la semaine : les facéties coréennes d'un skieur de freestyle suisse engagé aux JO, des lanceurs d'orange de Carnaval dans le piémont, et puis un heureux "coup de froid" pour le village le plus glacial de Suisse.