Italie. Massimo, vétérinaire et écrivain, recueille les hérissons dans sa clinique-refuge

A la une cette semaine dans Alpexpress : le portrait d'un "homme-hérisson", un vétérinaire piémontais qui a fait de sa maison un véritable refuge pour ses petits "ricci" !

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Tout a commencé en 2013 pour Massimo, vétérinaire pour bovins dans la région des Langhe au sud de Turin.

Une région de vignobles où sont élevés tous les plus grands vins du piémont : qu’ils s’appellent Barolo, Barbaresco… Un terroir où les hérissons trouvaient, il y a encore quelques années, nombre d’habitats naturels dans les zones humides : réserves idéales pour les insectes dont se nourrissent les hérissons.

Mais la renommée des vins du piémont croissant (au point de classer cette région au patrimoine Unesco), les bois ont peu à peu dû laisser la place aux vignes et à leurs traitements pesticides assassins pour les insectes et les hérissons.

Ajoutez à cela, le réchauffement climatique qui dérègle jusqu’au cycle de reproduction du hérisson, et les accidents de la route dont ils sont au premier rang des victimes, et vous comprendrez pourquoi en France comme en Italie, c’est 70% de la population des hérissons qui est passée de vie à trépas en l’espace de quelques décennies.

Cela, Massimo le savait sans s’en préoccuper outre mesure. Jusqu’à ce qu’un beau jour de 2013, où on lui apportait un petit bébé hérisson de 25 grammes, pas davantage. Un nouveau-né trop frêle, bien trop fragile pour survivre à l’hiver approchant. Sans Massimo et à ses nombreuses nuits passées à lui donner à manger, à soigner cette petite "Ninna" (c’est le nom qu’il lui donnait aussitôt), jamais l’animal n’aurait pu survivre et retrouver sa liberté.

De cette histoire d’"amour" entre un homme et un hérisson, allait naître une vocation, celle de Massimo qui décidait de fonder une association porteuse d’un projet : inventer une clinique-refuge pour tous les hérissons naufragés de l’homme et du réchauffement climatique, le Centro Recupero Ricci "La Ninna".

Pour financer son projet, Massimo se faisait alors écrivain : sa belle histoire avec "la Ninna" il allait bientôt la coucher sur papier pour en faire un premier ouvrage baptisé "25 grammi di felicità", traduit en français par "25 grammes de bonheur".

Un second ouvrage vient de sortir dans lequel Massimo parle toujours, évidemment de ses hérissons : ils étaient une centaine dans sa clinique lorsque notre équipe est venue le rencontrer chez lui, dans ses Langhe qu’il aime tant… mais pas sans ses hérissons !
 


Dans notre zapping italo-suisse: les images impressionnantes d'une colonie de pinsons scandinaves venue passer l'hiver en suisse; des bébés pères Noël piémontais; et la drôle de lettre de remerciements adressée par les services des impôts suisses à leurs plus riches contribuables...


 

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