Quand la nuit tombe sur Vienne et qu'elle est cubaine, les spectateurs se lèvent et dansent, forcément! Sur scène, il y a du lourd, du mythe même... Le Buena Vista Social Club, sans Compay ni Rubén, reste le même.
Le Buena Vista Social Club transpire l'histoire d'un pays, le groupe est dans l'ADN de Cuba. Le cinéaste Wim Wenders nous l'a fait comprendre dans son documentaire à succès. Seulement voilà, Compay Segundo, Rubén González et Ibrahim Ferrer ne sont plus là. Alors, que reste-t-il du Buena Vista? les notes, l'esprit... tout quoi. En plus, mercredi 3 juillet, sur la scène, il y avait la fiancée!?
Omara Portuondo, 83 ans, a toujours été la fiancée du Buena Vista, multipliant les duos avec les "historiques". Avec elle au festival, Elíades Ochoa, l’un des derniers “soneros” cubains. Ces deux là ont su réchauffer les pierres d'un amphithéâtre qui affichait complet.
Juste avant, Roberto Fonseca, qui a démarré au Buena Vista, a aussi prouvé que la musique cubaine sait se renouveler en se mariant au jazz, au hip-hop, à l’électro et aux rythmes africains.