Dans son autobiographie à paraître ce mercredi, l'ancien international Jean-François Larios affirme avoir eu recours au dopage pendant sa carrière, notamment à Saint-Étienne.
« La première fois, c'était avant mon premier grand match... » Jean-François Larios, l'ancien milieu international de l'AS Saint-Étienne, révèle, dans une autobiographie publiée ce mercredi, avoir eu recours à des produits dopants à plusieurs reprises, à Saint-Etienne, mais aussi à Bastia.Extraits de ses révélations
A 61 ans, l'ancien joueur écrit : « Je peux vous l'avouer aujourd'hui : je me suis dopé [...]. La première fois que j'ai touché au dopage, c'était avant mon premier grand match de Coupe d'Europe. Face au PSV Eindhoven (le 20 octobre 1976). Les Néerlandais, comme les Allemands d'ailleurs, étaient alors physiquement en avance sur tout le monde, » assure-t-il dans un long passage dévoilé dans L’Équipe.
Il poursuit : « Un des membres du corps médical de l’ASSE m’a tendu une pilule dans le vestiaire, avant l’échauffement : “prends des vitamines. C’est pour te motiver.” J’ai avalé le cachet, sans trop vraiment comprendre de quoi il s’agissait. Une fois sur le terrain, j’ai senti une montée en puissance pendant un moment. »
Ses co-équipiers se dissocient
Des coéquipiers de Larios en 1976, contactés par le quotidien sportif, réagissent. Christian Lopez, 64 ans, Dominique Bathenay, 63 ans, ou encore Patrick Revelli, 66 ans, qui explique : « Ça n’engage que Jean-François. Personnellement, j’avais un médecin de famille et je suivais un traitement avant l’hiver et au printemps, des ampoules d’Uteplex. Il n’y a pas très longtemps, ma belle-fille, qui est médecin, m’a confirmé que ce n’était pas du tout un produit dopant. Sinon, on buvait de l’XL1, un produit que tout le monde connaissait, une poudre à mélanger avec l’eau. (...) Après, ce que dit Jean-François, vu le reste de sa carrière… C’est son problème à lui. »