Le fabricant de PVC Kem One, qui emploie 1 200 personnes en France et a son siège à Lyon, recevra d'ici fin septembre un prêt du Fonds de développement économique et social de 30 millions d'euros, selon un arrêté de Bercy publié mercredi. Kem One avait été placé en redressement judiciaire en 2013.
"Un prêt du Fonds de développement économique et social de trente millions d'euros décaissable en un seul versement sera mis à disposition de la SAS Kem One, par l'entremise de Natixis, avant le 30 septembre 2015", est-il précisé dans l'arrêté signé par les ministres Michel Sapin (Finances) et Emmanuel Macron (Économie).
Ce versement s'inscrit dans un plan de restructuration de 125 millions d'euros présenté par les repreneurs des activités amont (chlorochimie et fabrication de PVC) du groupe, l'industriel français Alain de Krassny et le fonds américain OpenGate Capital. Ce plan - incluant prêts, subventions, avances remboursables - a été approuvé fin juillet par la Commission européenne et devrait, selon elle, permettre à l'entreprise de redevenir viable sans soutien public supplémentaire.Kem One, qui emploie 1 200 personnes sur sept sites de production en Rhône-Alpes et en Provence-Alpes-Côte d'Azur et à son siège de Lyon, ainsi qu'une centaine à l'étranger, principalement à Hernani (Espagne), est le troisième producteur européen de PVC avec un chiffre d'affaires de plus de 800 millions d'euros.