Numéro deux des Républicains, le député-maire du Puy-en-Velay Laurent Wauquiez a été élu sans surprise président de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes, en faisant le plein des voix de son camp.
Images de l'élection de Laurent WauquiezCe lundi 4 janvier, Laurent Wauquiez, 40 ans, a été élu avec 113 voix sur les 204 sièges que compte la nouvelle assemblée. Il a largement devancé le socialiste Jean-François Debat (42 voix), maire de Bourg-en-Bresse et porte-parole de l'ex-candidat et président sortant de la région Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne qui a choisi de ne pas se présenter.
Les candidatures des chefs de file du PCF, Cécile Cukierman et du rassemblement EELV et Parti de gauche, Jean-Charles Kohlhaas qui ont également concouru au vote en recueillant respectivement 7 et 8 voix, ont porté un nouveau coup de canif à la fragile union des forces de gauche du second tour des régionales.
Avec 34 voix, le chef de file du FN Christophe Boudot, a fait le plein de ses voix et prendra la présidence du groupe.
Cette première séance de la nouvelle grande région était présidée par un élu FN: le doyen de l'assemblée, Michel Dulac, 73 ans, élu de l'Ain, assisté du benjamin de l'assemblée, l'élu FN de l'Isère, Alexis Jolly.
La nouvelle grande région Auvergne-Rhône-Alpes compte 12 départements plus la Métropole de Lyon.
M. Wauquiez s'est engagé à consulter par internet les 8 millions d'Auvergnats et de Rhône-Alpins pour déterminer le nom de la nouvelle région.
Le troisième tour sans surprise
Le 13 décembre, Laurent Wauquiez avait fait basculer la Région à droite au second tour des régionales. Candidat des Républicains, de l'UDI et du MoDem, l'ancien ministre avait obtenu 40,61% des voix (113 sièges), contre 36,84% pour M. Queyranne (57 sièges) et 22,55% pour Christophe Boudot (34 sièges). Ce deuxième tour avait été marqué par une forte hausse (+8,77 points) du taux de participation (57,68%).Au premier tour, Laurent Wauquiez avait rassemblé 31,73% des voix, contre 23,93% à Jean-Jack Queyranne et 25,52% à Christophe Boudot, des résultats qui laissaient le second tour incertain.