Le Tribunal de Grande Instance de Clermont-Ferrand a commencé à examiner ce mardi les plaintes de 240 familles qui reprochent au laboratoire CSP, basé à Cournon d'Auvergne, d'avoir mis sur le marché des lots défectueux de vaccins Méningitec. L'affaire a été renvoyée au 24 novembre.
240 familles ont décidé de porter plainte contre le distributeur national du Méningitec : la société CSP installée à Cournon d'Auvergne (Puy-de-Dôme). Elles lui reprochent d'avoir mis sur le marché des lots défectueux de vaccins Méningitec. Des lots qui contenaient des nanoparticules qui ont provoqué de lourds symptômes persistants chez les patients.
Si le vaccin a été retiré du marché depuis, les familles s'interrogent aujourd'hui sur d'éventuelles négligences des fabricants, du distributeur et des autorités sanitaires. Elles s'inquiètent aussi de l'évolution de l'état de santé des enfants qui ont été vaccinés.
Renvoi au 24 novembre
Mardi matin, les 83 premiers dossiers devaient être examinés par la chambre civile du Tribunal de Grande Instance de Clermont-Ferrand. Une audience de courte durée, puisque l'affaire a été renvoyée au 24 novembre prochain.
Un délai qui doit aussi permettre de répondre à la demande formulée par le CSP mis en cause : convoquer à l'audience quatre laboratoires étrangers impliqués dans la fabrication et la mise sur le marché du Méningitec.