Les chauffards italiens et français recevront désormais des amendes lorsqu'il commettront des infractions routières à l'étranger dans ces deux pays, en vertu d'un nouvel échange transfrontalier d'informations.
Dorénavant, les automobilistes italiens fautifs en France recevront les amendes dans leur boîte aux lettres, rédigées dans leur langue. Les conducteurs français seront logés à la même enseigne. Ces échanges entre autorités italiennes et françaises, qui s'inscrivent dans le cadre d'une directive européenne, ont débuté le 1er janvier.
Ils concernent l'excès de vitesse, le franchissement d'un feu rouge, le non-port de la ceinture de sécurité ou du casque, la conduite en état d'ébriété ou sous l'influence de drogues, la circulation sur une voie interdite et l'usage d'un téléphone portable au volant. Les infractions de stationnement ne sont pas concernées.
En France, près de 414.000 flashs ont été attribués en 2015 par des radars automatiques à des véhicules immatriculés en Italie.
Cet échange d'informations s'applique aussi avec la Suisse, dans le cadre d'un accord bilatéral. Au sein de l'UE, il va bientôt être étendu au Royaume-Uni, à l'Irlande et au Danemark.
Depuis le déploiement des radars de vitesse en France, environ 21% des infractions relevées (50% en période estivale) concernent des véhicules immatriculés à l'étranger, alors qu'ils ne représentent que 5% du trafic.