Loire: l'hôpital de Feurs conserve trois postes d'interne

Cinq cardiologues, cinq internes c'est ainsi que fonctionne l'hôpital de Feurs (Loire). En mai prochain,le service aurait dû se passer de ses internes en cardiologie. La décision avait été prise par la commission d’ouverture des postes. Ce lundi soir l'ARS renonce et ouvre trois postes 

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Cinq postes d’interne du service de cardiologie du centre hospitalier du Forez à Feurs ne devaient pas être renouvelés en mai prochain.


Un pavé dans la marre

La nouvelle est tombée ce lundi 19 mars au matin, elle a fait l’effet d’un coup de massue au sein du centre hospitalier du Forez à Feurs.
En fait cette décision a été annoncée par le Professeur Fabien Zeni, Doyen de la faculté de médecine de Saint-Étienne, lors de la commission d’ouverture des postes. Une réunion qui a pour objectif de  programmer l’affectation des internes.  
Une position justifiée par le manque d’effectifs « Sur les 250 internes de médecine générale en cours de cursus, il en reste 37 pouvant choisir un service de médecine polyvalente ou de spécialités pour l’ensemble des hôpitaux et pour 45 services demandeurs. C’est la première fois qu’il y a aussi peu de postes. Il n’était pas possible d’en affecter plus de 10 % pour le seul service de cardiologie à Feurs», note Fabien Zeni.
On pouvait alors s'interroger sur le fait de n'en envoyer aucun? Le Professeur Fabien Zeni répondait à nos collègues « que le fonctionnement du service de cardiologie de Feurs nécessite la présence d’au moins cinq internes, dont quatre de médecine générale (le cinquième étant spécialisé en cardiologie) », il avait donc été choisi de ne plus en envoyer du tout!
Une décision qui passait mal et qui signifiait surtout une diminution de l’offre de soins dans le bassin...


L'ARS recule et ouvre trois postes

Le service cardiologie affiche d'excellents résultats, son taux d’occupation est supérieur à 95 % et le taux d’attractivité est de 85 % des patients du bassin de vie .
Il s'agit d'un service qui existe depuis 45 ans et a participé à la formation de plus de 300 internes de médecine générale et de spécialité.
Ce sont peut-être ces très bons chiffres qui ont fait revenir l'ARS sur la décision prise, les responsables annonçaient en fin de journée ce lundi qu'au lieu de supprimer les cinq postes, trois seraient ouverts !

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