La période d'observation des deux principales filiales du groupe textile Devernois, basé au Coteau (Loire), a été prolongée de six mois, jusqu'au 3 février 2022, s'est félicitée ce jeudi 17 juin, sa direction.
La période d'observation des deux principales filiales du groupe textile Devernois, basé au Coteau (Loire), a été prolongée de six mois supplémentaires, jusqu'au 3 février 2022, s'est félicitée ce jeudi 17 juin, sa direction.
Thierry Brun, le président du directoire de la marque de vêtements féminins et d'accessoires haut de gamme, indique qu'il "prépare, avec les administrateurs judiciaires, l'élaboration d'ici la fin de l'année d'un plan de redressement par continuation".
Interrogé sur l'arrivée de partenaires à cette occasion, il a répondu : "c'est quelque chose que nous allons étudier". Le groupe familial coté sur Alternext Paris compte une filiale (Sofrade) qui gérait ses 70 boutiques en propre de l'hexagone lors de l'ouverture de la procédure de redressement judiciaire, en février dernier.
La restructuration engagée ces derniers mois s'est limitée à la fermeture de trois corners dans une enseigne de grands magasins, à la vente de cinq boutiques et à huit suppressions d'emplois parmi les 66 personnes basées au Coteau, précise Thierry Brun.
Le chiffre d'affaires de l'entreprise, qui avait reculé de 37% en 2020, à 15,7 millions d'euros, devrait repartir à la hausse cette année, selon le dirigeant.
Après avoir renfloué sa trésorerie à hauteur de 3,7 millions d'euros, l'entreprise familiale presque centenaire avait estimé début 2021 avoir subi "deux millions de pertes supplémentaires à cause du deuxième confinement, en novembre, du couvre-feu et du décalage des soldes".