La mère d'un jeune homme épileptique s'est aperçue qu'elle devait désormais payer une partie du traitement de son fils. Il était jusqu'ici remboursé intégralement. La somme est faible, 5 €, mais elle est symbolique. Depuis son village de Chamboeuf, elle pousse un coup de gueule.
A Chamboeuf, dans la Loire, Selma Liogier, la maman d'Enzo, est en colère. Cinq euros, c'est le reste à charge pour le traitement anti-épileptique de son fils qu'elle débourse depuis le début de l'année. Jusqu'à présent, le traitement était totalement remboursé dans le cadre de son affection longue durée. Une somme symbolique mais la jeune femme ne comprend pas. Elle a décidé de pousser un véritable coup de gueule sur les réseaux sociaux.
Diagnostiqué quand il était bébé, cela fait dix ans qu'Enzo a besoin de ce médicament. Sa maman, conformément aux préconisations pour les anti-épileptiques, ne peut lui substituer le générique qui est pris en charge à 100%. Le remboursement du médicament prescrit à Enzo, désormais partiel, a aussi surpris son pharmacien.
La réponse du laboratoire
La maman fait part de sa colère sur les réseaux
En plus de souffrir d'epilepsie, Enzo est autiste Asperger et la prise en charge de ce handicap est coûteuse, entre 800 et 1000 euros par mois pour Selma. Aujourd'hui, pour la mère de famille, tous les moyens sont bons pour se dresser contre ce qu'elle considère être une injustice sociale. La mère de famille alerte l'opinion publique : elle a posté une vidéo sur les réseaux sociaux. Elle a également lancé une pétition qui a recueilli près de 1200 signatures. Un cri du coeur et de colère qu'elle espère entendu par le Ministère de la Santé et le laboratoire.
Le reportage de France 3 Loire