Les éboueurs stéphanois reprennent le travail après 6 jours de grève

Après quasiment une semaine de grève, les éboueurs de la Métropole stéphanoise ont décidé de reprendre le travail dès le mardi 5 avril au matin. Pour absorber l'excédent de détritus dans les rues, les tournées vont même être allongées.

Des poubelles qui débordent, l'image n'est pas exagérée. A Saint-Etienne (Loire), même si les riverains reconnaissent que les rues ne ressemblent pas à celles de Marseille lors de la dernière grève, ils concèdent qu'il "ne faut pas que ça dure beaucoup plus longtemps".

Le communiqué de la Métropole de Saint-Etienne devrait donc les rassurer : la collectivité a annoncé la fin de la grève des éboueurs et une reprise du travail demain mardi 5 avril.

Gaël Perdriau salue le "sens des responsabilités des organisations syndicales"

Dans le texte, Gaël Perdiau, le maire de Saint-Etienne et président de Saint-Etienne Métropole a salué "le sens des responsabilités des organisations syndicales qui ont compris que la situation de blocage n'était pas tenable durablement, et ont décidé (...) de reprendre le travail dès demain matin, en allongeant les tournées pour que la situation revienne à la normale le plus rapidement possible". 

Le mouvement a été engagé le mardi 29 mars sur une plateforme de revendications liées aux conditions de travail et aux rémunérations. Le préavis, posé initialement pour 10 jours, visait à obtenir une prime de pouvoir d'achat, une prime Covid de 1 000 euros et une hausse des salaires. 

"Une forme d'impatience" (...) "concernant le pouvoir d'achat"

Pour l'heure, rien n'a filtré quant aux éventuelles concessions du côté de Saint-Etienne Métropole. Le communiqué explique toutefois que la collectivité "s'est engagée dans des discussions liées à la rémunération des fonctionnaires (...) et se poursuivent "dans le cadre d'un dialogue social constructif, responsable, pour un service public de qualité apporté aux 405 000 habitants de la Métropole stéphanoise".

Le maire et président de la Métropole a toutefois pris soin d'affirmer qu'il avait "bien noté (...) une forme d'impatience sur ces sujets, liés à la situation et au contexte national et international concernant le pouvoir d'achat que nous prenons en compte". 

Une prise en compte d'autant plus forte que le mouvement de grève qui doit s'achever ce soir était suivi, selon le syndicat UNSA, par 95 % des éboueurs. 

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