Les gendarmes de Montbrison, dans la Loire, ont interpellé un jeune homme lors d'un contrôle inopportun dans les rues de la ville. Lors d'une perquisition à son domicile, ils ont trouvé 24kg de cannabis et d'autres produits stupéfiants. Il a été condamné à 3 ans de prison.
La scène se déroule lundi 1er mars 2023 dans les rues du centre ville de Montbrison (Loire). Des patrouilles circulent et procèdent à des contrôles d'identité, comme c'est souvent le cas. Mais un jeune homme d'une vingtaine d'années attire l'attention. Il fume "un joint" et porte à sac à dos. "Un sac suffisamment plein pour éveiller les soupçons" selon un gendarme. En l'ouvrant, les forces de l'ordre trouvent une quantité de produits stupéfiants conditionnés, prêts à la revente. Il n'en faut pas plus pour mener une perquisition au domicile de l'intéressé.
Un stock impressionnant
Chez lui, ils vont découvrir un stock encore plus impressionnant. 24kg de cannabis, 250gr d'héroïne, 600gr de cocaïne, 750 cachets d'ecstasy, des cigarettes de contrebande et 20.000 euros en liquide. La valeur marchande de cette saisie est estimée à plus de 250.000 euros. Une saisie record pour les gendarmes de la brigade. "La dernière grosse saisie remonte à plusieurs années" toujours selon les militaires.
On a tapé une nourrice. C'est à dire quelqu'un qui stocke les produits pour les distribuer à des livreurs et revendeurs.
Le commandant de la Compagnie de Montbrison
Pour le commandant de la compagnie de gendarmerie, ces saisies vont donner un coup de pied dans la fourmilière et déstabiliser le réseau qui revendait sur ce secteur du Forez.
"Harcèlement de terrain"
Preuve, selon lui, que ces contrôles d'opportunité portent leurs fruits, "On pratique un harcèlement de terrain, même auprès des conducteurs de véhicules. Au moindre doute, on perquisitionne".
Le jeune homme a été placé en garde à vue et a été jugé en comparution immédiate. Il a écopé d'une peine de prison de 3 ans (dont 18 mois avec sursis). Les gendarmes souhaitent rester discrets sur les suites qu'ils donneront à cette affaire : "on continue à gratter" précisent-ils.