La ville de St Etienne commence à tester des capteurs à titre expérimental dans son quartier de Tarentaize-Beaubrun-Couriot. Des micros qui doivent repérer des bruits anormaux et renforcer la sécurité des habitants. Une expérience contestée par l'opposition municipale qui veut des garanties.
L'expérience débute en mars. La Ville de St Etienne expérimente dans son quartier de Tarentaize-Beaubrun-Couriot une nouvelle technologie qui doit renforcer la sécurité des habitants. Des capteurs sonores installés à des endroits névralgiques, à l'ouest de la ville, et qui devraient permettre de repèrer des bruits intempestifs à des niveaux élevés et de donner aussitôt l'alerte. Un dispositif mis au point par une start-up stéphanoise, filiale du groupe Verney-Carron.
Une fois que ce capteur détecte une anomralité sonore, il est transmis au centre de supervision qui peut alors lever le doute à partir de caméras de vidéo- surveillance ...Accident de voiture, détonation, explosion, déflagration, ou tout simplement des cris, les bruits sont analysés, décodés par des algorithmes et permettent une intervention appropriée. La ville a déjà été primée pour cette initiative qui rentre dans sa politique de ville "intelligente"
Mais l'installation de ces micros pose tout de même question à l'opposition municipale qui estime que l'expérience n'offre pas toute la transparence voulue. Elle y voit plutôt un risque d' intrusion dans l'espace urbain , un "flicage" possible des habitants. "Potentiellement, il a des dangers" estime -t-elle. Un argument rejeté par les porteurs du projet qui se défendent de vouloir jamais enregistrer la moindre conversation. Le dispositif ne s'y prêterait d'ailleurs pas.