Soulagement pour les agriculteurs touchés par la sècheresse... L'état de calamité agricole va être reconnu dans la Loire, ouvrant droit à des indemnisations sur les pertes de récoltes chez les arboriculteurs et de fourrage chez les éleveurs...
Les agriculteurs espèrent être indemnisés d'ici l'été prochain. La nouvelle est particulièrement bonne pour les producteurs de pommes du plateau des Monts du Pilat, qui étaient en première ligne dans la mobilisation pour l'obtention de cet état de calamité agricole.
Jena-Michel Mis, député LREM de la Loire a réagi à cette annonce sur son compte twitter :
Je me félicite de la décision du comité national de gestion des risques en agriculture qui a rendu un avis favorable à reconnaissance de calamités agricoles pour la Loire. J’étais intervenu auprès de @StTRAVERT , dès le 10 novembre dernier, pour l’alerter.#sécheresse #Loire pic.twitter.com/ZIMMs9rylE
— Jean-Michel MIS (@JeanMichelMIS) 14 décembre 2017
Dans la Loire, la sécheresse est particulièrement sévère : une poursuite des restrictions des usages de l’eau a été décidée le 2 novembre dernier. Le déficit pluviométrique et les températures supérieures aux normales enregistrées depuis plusieurs mois, prolongent l’étiage sévère et durable des cours d’eau de cet été. Les débits des différentes rivières du département restent faibles.
Restrictions et vigilance
Afin de préserver les usages prioritaires et la survie des écosystèmes aquatiques, des limitations (plus de prélèvements dans les retenues de stockage) s'appliquent dans certains secteurs (cf-carte) : Gier, amont du fleuve Loire et sud-Loire... Le reste du département est en vigilance : information et sensibilisation des usagers et incitation aux économies d’eau.
La limitation des usages est graduée en fonction de la gravité de la situation hydrologique de chacune des 9 zones d’alerte qui composent le département de la Loire, et différenciée selon la provenance de l’eau pour l’alimentation en eau potable.
Les principales restrictions concernant les particuliers sont progressives et vont de la limitation des horaires d’utilisation de l’eau à l’interdiction notamment pour le lavage des voitures hors des stations professionnelles ou encore l’arrosage des pelouses.
Pour les usages économiques de l’eau, seuls les prélèvements qui sont indispensables dans les process de fabrication industrielle sont autorisés et l’irrigation est soumise à des restrictions d’horaire.
Les services de contrôle seront vigilants durant cette période pour s’assurer du respect des règlements et des arrêtés préfectoraux individuels d’autorisation ou déclaration de prélèvement.