Face à la chaleur estivale, la descente en canoë-kayak des gorges de la Loire est une belle manière de découvrir le cours d’eau, tout en se rafraîchissant.
Le long des berges de la Loire, un groupe de jeunes enfile des gilets de sauvetage et saisit des pagaies. Dans le cadre d’un stage avec la base de loisirs de Loire Forez à Saint-Just Saint-Rambert, ils s’apprêtent à embarquer en canoë-kayak pour une descente du fleuve. Alors que le département est frappé par la canicule, le cadre apparaît idyllique.
Ici, l’air est à 36 degrés mais l’eau avoisine seulement les 20 degrés. Avant de profiter de la fraîcheur promise, la quinzaine de stagiaires écoute attentivement les consignes. "Premier défi : ne pas se coincer sur les 50 premiers mètres, et je vous donne un indice, le courant principal est tout à droite" lance Yannick Tabard, le directeur de la base de loisirs Loire Forez.
"On leur donne le goût du canoë-kayak"
Puis, le petit groupe s’élance sur le cours d’eau. Les mouvements des pagaies fendent le débit tranquille de la Loire. Certains passages avec des rapides font le bonheur de ces jeunes initiés. Le long du parcours, des branches d’arbres au travers du cours d’eau deviennent même un terrain de jeux. Les navigateurs tentent de passer en dessous, imitant les athlètes aux Jeux olympiques face aux portes.
"Ce n’est pas les Jeux olympiques, même si on a un œil dessus" s’en amuse Yannick Tabard, en ajoutant : "on forme peut-être des futurs champions ! En tout cas, on leur donne le goût du canoë-kayak et le plaisir de venir naviguer en milieu naturel".
Découvrir un milieu naturel préservé
Durant des courtes pauses, les kayakistes en herbe s’essaient à sauter des rochers, sous l’œil attentif de l’encadrant. "Ce que j’aime, c’est être en plein air et pouvoir descendre les rapides, être avec l’eau, être dans mon élément" s’émerveille Amaël Bicept, l’un des stagiaires. Car la traversée a des airs féeriques dans cet écrin de nature bordé de roches granitiques. Les plus chanceux peuvent même apercevoir la faune locale pendant le trajet : hérons, canards, ou encore libellules.
Après plus d’une heure de descente au fil de l’eau, c’est l’heure du retour. "Niveau pagaie blanche pour tout le monde ! Niveau sécurité, c’est validé !" affirme Yannick Tabard.
Si l'Ardèche est reine dans les descentes en eau vive, la Loire réserve aussi de beaux spots, moins courus, mais tout aussi frais. Alors, qu'attendez-vous pour vous jeter à l'eau ?