A l'appel de l'intersyndicale, ils étaient entre 5300 et 8000 manifestants à Lyon, entre 3000 et 5000 à Saint-Etienne, presque autant à Valence. Cette 9ème journée d'action intersyndicale contre la réforme des retraites montrent que les manifestants sont toujours aussi déterminés.
Ils demandent toujours l'abandon de la réforme des retraites. A Lyon, Saint-Etienne ou encore à Valence la mobilisation peut paraître s'essouffler, il n'en reste pas moins que les syndicats sont déterminés à ne rien lâcher.
"La détermination à faire retirer cette réforme reste intacte" affirme la CGT du Rhône.
Le syndicat qui dénonce une posture guerrière de la part des policiers "Pendant le défilé, le cortège de tête et la banderole intersyndicale ont été victimes d’une violente charge de la police qui a provoqué un mouvement de foule avec à la clé chutes de personnes, manifestants piétinés, gazage très intense, coups de matraques, y compris sur des camarades de notre Service d’Ordre – l’une d’elle a été blessée à cette occasion, plusieurs ont vu leur chasubles bruler par les grenades lacrymogènes." La direction de l’UD interpellera rapidement la Préfecture de Rhône pour dénoncer ces agissements.
Après deux mois de mobilisation, la pression de la rue ne faiblit pas à Saint-Étienne. Le cortège de ce jeudi 6 février, constitué à l’appel des syndicats CGT, FO, FSU, Solidaires et CFTC, a déambulé en ville entre 11 heures et midi pour relier la Bourse du travail à l’hôtel de ville. La manifestation s’est déroulée dans le calme.
A Valence, si les slogans demeurent à peu près les mêmes depuis le début du mouvement, la mobilisation évolue, à la baisse. Et pour une fois et c'est à signaler,les organisations syndicales et la police sont d'accord sur l'affluence. Ils étaient un peu moins de mille manifestants, soit dix fois moins qu'au temps forts du mois de décembre. Ils étaient moins nombreux, certes, mais toujours motivés et pour eux tous, l'heure de "la note finale de la lutte" n'a pas encore sonné.