68 personnes, des demandeurs d’asile pour la plupart, ont été évacuées après l’incendie, dimanche 30 novembre au soir, des Mimosas, un squat situé avenue Paul Verlaine, à Grenoble. La mairie lance un appel aux associations pour trouver des logements en urgence.
Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
L’incendie s’est déclaré dimanche, vers 18h30. Il a pris au premier étage de l’ancien bâtiment de "Jeunesse et Sports", rebaptisé les Mimosas. Le feu, probablement d’origine électrique, n’a pas fait de victime mais il a provoqué des dégâts matériels.
Le bâtiment étant jugé dangereux, la mairie a décidé de l’évacuer dans son ensemble. 68 personnes, dont 38 enfants, ont pu être relogées en urgence. La plupart a dormi dans des CHRS (Centre d’hébergement et de réinsertion sociale), certains ont trouvé refuge dans les tentes "Marabout" installées sur le campement d'Allibert.
Mais les centres d’urgence risquent d’être pris d’assaut en ce début décembre, avec le retour du froid. La mairie lance donc un appel aux associations pour l’aider à trouver un toit aux sans-abris jusqu’au 12 décembre prochain.
Une solution en vue
Le 12 décembre en effet, des chalets (de 4 à 6 places pour certains, de 10 places pour d’autres) seront mis à disposition des demandeurs d’asile sur l’aire de grand passage du Rondeau, située rue Pierre-de-Coubertin, à Grenoble. Actuellement, des blocs sanitaires sont en cours d’installation sur le site. La mairie a trouvé un accord avec la Métro et la préfecture pour affecter des personnes en situation d’urgence sur le site. L’idée est d’offrir aux familles un confort suffisant pour leur permettre d’organiser leur insertion. Un "lieu tampon", en attendant un hébergement durable. Le protocole d’accord sur trois ans devrait être signé en janvier. En attendant, la mairie, l’agglo et la préfecture ont décidé d’ouvrir le site pour pallier l'urgence.
