Dans un contexte social tendu, mardi 1er mai, fête du travail, de nombreux défilés étaient organisés partout en France, comme à Lyon, Clermont-Ferrand et Saint-Etienne.

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A Lyon, l’appel à la manifestation du 1er mai a fait le plein. Ils étaient 8000 selon les organisateurs, 5500 selon la police, à défiler de la place Jean-Macé à la place Bellecour. Une manifestation à l’appel de la CGT, Solidaires Unsa et des partis de gauche. Mais, comme depuis plusieurs années à Lyon, pas d’unité syndicale. La CFDT tenait un stand sur les berges du Rhône. 



A Clermont-Ferrand également, la CFDT ne participait pas au défilé. A l’appel de la CGT, Solidaires, FO, FSU, UNEF et UNL, plus d’un millier de personnes ont manifesté à Clermont-Ferrand pour le progrès social, contre la remise en cause des acquis sociaux et pour s’opposer à la sélection à l’université.
« Aujourd’hui on travaille à la convergence des luttes, la convergence dans les entreprises. C’est vrai, on a des difficultés parfois à faire venir certains syndicats », reconnaît Rémy Veyssière de l’UL CGT Clermont Ferrand.
« C’est important que les organisations qui ont mobilisé contre les ordonnances, FO, la CGT, FSU, Solidaires, l’UNEF, l’UL, qui sont aujourd’hui en lutte contre toutes les mesures de Macron et de son gouvernement marquent le territoire ce 1er mai. C’est un 1er mai particulier », a insisté Frédéric Bochard du syndicat FO 63.


Dans un contexte social tendu, mardi 1er mai, fête du travail, de nombreux défilés étaient organisés partout en France. A Clermont-Ferrand, plus d’un millier de personnes sont descendues dans la rue. Intervenants : Rémy Veyssière de l’UL CGT Clermont Ferrand et Frédéric Bochard du syndicat FO 63



A Saint-Etienne, le cortège a rassemblé de 2 à 3000 personnes sous la pluie battante. En majorité des cheminots et des retraités. Comme à Lyon et à Clermont-Ferrand, pas d’unité syndicale dans la capitale de la Loire puisque la CFDT avait déserté le pavé stéphanois. 

 

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