Deux hommes ont été présentés, ce mercredi, à un juge d'instruction grenoblois. Ils sont suspectés d'être les meurtriers d'un riche octogénaire, mi-décembre 2013, à La Mure (Isère). La victime était décédée des suites des violents coups reçus lors de l'agression.
Deux quadragénaires soupçonnés d'être impliqués dans l'homicide d'un riche retraité isérois de 89 ans en décembre ont été présentés ce mercredi à un juge d'instruction après leur interpellation, survenue le week-end dernier.
"Ils ont été déferrés ce mercredi après-midi devant le juge d'instruction en charge de ce dossier", nous a confirmé le parquet de Grenoble.
"Des éléments matériels laissent penser qu'ils sont impliqués dans la mort de cet homme. Ils devraient être mis en examen et écroués",selon une source proche de l'enquête. Selon cette même source, les deux hommes, "originaires de la région, l'un de La Mure et l'autre de Fontaine, dans la banlieue de Grenoble", ont été interpellés samedi soir et dimanche matin. Connus des services de police, les deux suspects, âgés de 44 et 46 ans, ont été placés en garde à vue et interrogés, mais ils auraient nié les faits, affirme le Dauphiné Libéré.
Samedi 14 décembre, Maurice Blanc, riche retraité de 89 ans vivant seul dans une maison de La Mure, en Isère, avait été retrouvé sans vie après un appel de son aide ménagère, inquiète de ne plus avoir de ses nouvelles depuis plusieurs jours. Des traces de coups "extrêmement violents", vraisemblablement portés avec les poings, avaient été relevés par les enquêteurs sur la dépouille de la victime, et en particulier sur sa tête. Des liens avaient également été retrouvés à proximité du corps.
L'ancien commerçant, "assez fortuné mais qui ne faisait pas démonstration de sa situation financière", disposait d'un "coffre extrêmement sophistiqué qui n'a pas été ouvert", avait indiqué le parquet. "On peut penser qu'il a été torturé et qu'il n'a pas parlé", avait ajouté le procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, en soulignant toutefois que "toutes les hypothèses" étaient envisagées.