48 heures après la découverte du corps d'un homme de 89 ans, à La Mure, l'autopsie confirme une mort par coups "pas spécialement avec des objets". Cet ancien commerçant portait aussi des traces de ligotage.
Ce lundi 16 décembre, le parquet de Grenoble a communiqué les résultats de l'autopsie pratiquée sur Maurice Blanc. L'octogénaire, dont la mort a été rapidement qualifiée de suspecte par les enquêteurs, est décédé à la suite de coups "extrêmement violents, notamment au visage". Des coups vraisemblablement portés avec les poings car aucun signe n'a mis en évidence l'utilisation d'objets.
L'octogénaire portait également un "serflex" à une cheville et des traces de ligotage. "On peut penser qu'il a été torturé et qu'il n'a pas parlé", explique-t-on au parquet, en soulignant toutefois que "toutes les hypothèses" étaient envisagées.
Le plus étonnant, c'est qu'aucune effraction n'a été constatée. La victime disposait d'un coffre extrêmement sophistiqué qui n'a, en outre, pas été ouvert. Une information judiciaire pour meurtre en bande organisée a été ouverte.
Qui était Maurice Blanc?
Maurice Blanc, âgé de 89 ans, vivait seul dans sa maison de l'Avenue du Général De Gaulle, à La Mure. Il avait fait fortune après avoir repris la maison de négoce de vins et spiritueux de son père. La famille Blanc avait même créé sa propre anisette, baptisée "pastis Blanco".
Le vieil homme, qui n'avait pas été vu vivant depuis mercredi, a été retrouvé mort à son domicile samedi matin, après un appel de son aide ménagère inquiète de ne plus avoir de ses nouvelles.