Du frisbee en mode Ultimate. Les Monkey sont les représentants grenoblois de la discipline et entendent bien faire découvrir leur sport.
Les Monkey ne sont plus que dans les arbres. Ils investissent également les terrains et la plage de Grenoble avec l’Ultimate frisbee. Une discipline directement importée des États-Unis.Contrairement à ce que vous pourriez peut-être penser, le frisbee n’est pas qu’un petit échange pépère entre potes. Ça peut aussi être beaucoup plus impressionnant. Beaucoup plus intense. Beaucoup plus sportif.
Deux équipes s’affrontent pour faire progresser le frisbee par un jeu de passe jusqu’à l’en-but. "Une fois qu’on a le frisbee en main, on ne peut plus bouger. On a seulement un pied de pivot et les coéquipiers évoluent autour pour se démarquer", précise Pierre Castanier, le président des Monkey de Grenoble.
Explosivité
Rester sur place avec le frisbee pour chercher un partenaire pourrait rendre ce sport plutôt statique. Mais il n’en est rien. Le joueur n’a que 10 secondes pour en trouver un autre démarqué, sinon c’est la faute. La possession est perdue et passe à l’équipe adverse.
Ce sport requiert donc des qualités qui lui sont propres: "l’explosivité et la capacité à enchaîner les sprints de manière répétée", explique Élodie, une joueuse. Ces aptitudes physiques très importantes ne seraient toutefois rien sans la dextérité dans le lancer.
Sur sable, l’Ultimate frisbee se pratique à 5 contre 5 et sur gazon à 7 contre 7. À ce petit jeu-là, la France s’est classée 4e du dernier mondial. La discipline reste malgré tout encore méconnue dans l’hexagone. Et les Monkey ont bien l’intention d’y remédier. Ils organisent pendant l’été des initiations gratuites à la Bifurk.
Le reportage de Frédéric Lefrançois, Grégory Lespinasse et Virginie Muamba
Intervenants: Pierre Castanier, président Monkey de Grenoble; Pauline Rigollier, joueuse des Monkey, membre de l'équipe de France mixte
