Dans une lettre adressée au président de l'UMP 38, Jean-François Copé a bien notifié "la mise en réserve" de Grenoble pour les municipales. Les investitures volent en éclats et la tête de liste tombe. En revanche, ce verdict n'a visiblement pas été rendu par la commission d'investiture.
C'était LA lettre attendue pour tenter d'y voir plus clair à l'UMP et elle est enfin arrivée à Grenoble. Datée du 17 octobre, la notification envoyée par Jean-François Copé confirme la levée d'investiture de Matthieu Chamussy. Pour s'être opposé au "deal" de départ, à savoir accepter Alain Carignon en troisième position sur la liste, Matthieu Chamussy n'est plus le candidat de l'UMP dans la capitale des Alpes.
Ainsi la ville de Grenoble passe donc de la catégorie des villes investies à celle des villes réservées. Ce courrier ne clôt pas totalement la polémique sur ce sujet. En effet, alors que sa "désinvestiture" avait été annoncée par l'UMP locale, Matthieu Chamussy persistait en affirmant qu'aucune décision n'avait été prise. Aujourd'hui, l'ex-candidat estime que ce courrier démontre "que ceux qui ont affirmé que 'la Commission Nationale d’Investiture a décidé à l'unanimité de retirer l'investiture' ont clairement menti aux Grenoblois." Pour lui, "le président de l'UMP ne fait jamais référence à la réunion de la CNI de mardi dernier. Et pour cause, puisque qu'il n'y a eu ni débat ni vote sur la situation de Grenoble!"
Et Matthieu Chamussy de conclure, "j'ai décidé de m'engager et rien ne me fera dévier de ma voie."