Ce mercredi 25 septembre, un parent d'élève était appelé à comparaître en appel pour "l'affaire" des graffitis sur le parvis du rectorat de Grenoble. En première instance, Marc Garnier avait été condamné au nettoyage des lieux et à une peine d'amende.
C'était l'époque où la situation était particulièrement tendue entre professeurs, parents et recteur. Juin 2012, c'était l'époque du combat des "Mounier" qui défendaient la survie de leur lycée.
Lors d'une manifestation de leur collectif, des décorations, notamment le célèbre coeur barré d'un "We Love Mounier", avaient été réalisées devant l'Académie. Des photos prises depuis le rectorat montraient clairement Marc Garnier à l'oeuvre. Après une plainte du recteur de l'époque, Olivier Audéoud, le tribunal correctionnel avait finalement condamné le parent d'élève à rembourser la remise en état du parvis (nettoyage au karsher pour 1028 euros) et à une peine de 800 euros d'amende avec sursis et inscription au casier judiciaire.
Ce mercredi, "l'affaire" est revenue en appel devant la justice grenobloise. Des membres du "collectif Mounier" et des militants écologistes étaient là pour soutenir Marc Garnier. L'objectif affiché du rassemblement était d'obtenir une "remise de peine". Le jugement sera connu le 16 octobre.