Petites pensions: les retraités des Avenières suspendent leur grève de la faim

Après huit jours, les séniors des Avenières (Isère) ont décidé, vendredi 4 juillet, de suspendre leur grève de la faim. Militants associatifs, ils protestent contre la faiblesse de leur pension de retraite.

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Ils voulaient poursuivre leur mouvement tant que leur santé leur permettrait. Jeudi midi, après huit jours sans se nourrir, les retraités militants des Avenières, en Isère, ont décidé de suspendre leur grève de la faim.

Une décision prise à la suite d'une promesse : un député de la majorité parlementaire transmettra une question écrite au gouvernement sur le sujet des petites retraites, surtout des retraités qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. Cette promesse, c'est le préfet de La Tour-du-Pin, Thierry Demaret, qui l'a formulée. Une avancée obtenue grâce à la médiation de Jacques Gerbault, élu à la Chambre de Commerce Nord-Isère.

Pour un smic seniors


Les militants ont rallié plus de 600 pétitionnaires à leur cause. Leurs trois revendications principales :
  • Création d'un Smic seniors.
  • Revalorisation des petites retraites.
  • Prise en compte des années de service militaire et d'apprentissage.
"On ne peut plus vivre avec les revenus qu'on a. C'est impossible", répétait Albert, un gréviste qui touche 794 euros de pension de retraite. Avec ses camarades militants, tous membres de l'Association pour la défense des retraités miséreux ou de la Confédération Cidunati, il campait devant le monument aux morts et avait déjà perdu 5 kilos en moins d'une semaine.
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